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Pour retrouver les artistes présentés, voici quelques précisions sur leur travail:
A l’instar
de la série Wilder Mann (homme sauvage), Charles Fréger se consacre à
travers ses photographies à une représentation poétique et anthropologique des
groupes sociaux : ouvriers, majorettes, militaires …
L’amérindien
Duane Linklater propose un travail à la fois poétique et incisif où se posent
les questions du rapport entre homme et animal. Il montre la difficulté pour
l’homme d’éprouver une réelle empathie pour l’animal.
Les
photographies de campagnes, de sous-bois, de végétation humide et de forêts
d’Éric Poitevin suspendent le temps. Silencieuses, calmes, elles font surgir
paradoxalement des histoires issues de notre imaginaire collectif, laissant
libre court à nos peurs, fascinations, désirs.
A travers ses
installations sonores et vidéo, Frédéric Lavoie, artiste québécois, questionne
la notion de point de vue et confronte le domaine du visible à celui de
l’audible.
Par un
travail sur des portraits photographiques, Frédéric Nauczyciel cherche à
révéler, à travers des hommes et des femmes engagés dans la vie rurale, la
relation particulière au temps qui peut s’établir à la campagne au fil des
saisons.
Selon Gianni
Burattoni « le jardin est une forme d’art global et éphémère ».
Proposant une nouvelle approche du paysage, il engage une réflexion sur
le phénomène de l’invisible dans la nature et dans l’art à travers la
symbolique relative à la mythologie et à l’histoire.
Deux forces
s’opposent dans le travail présenté de Hans Schabus, derrière la tranquillité
des choses il y a la crainte et la peur. Ses œuvres nous projettent dans des
univers où l’expérience se construit par le biais de l’environnement physique
et mental des personnages.
Site web
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Isabelle
Lévenez interroge l’individu, toujours entre réel et fiction. Elle met en scène
des hommes mi-animaux et nous rappelle que par-delà de la culture, demeure chez
l’homme cette part sauvage et intrinsèque d’assouvir ses besoins vitaux.
Laurent
Millet photographie le paysage et le transforme à sa façon. Il y intègre des
pièges en tous genres et incite notre regard à se perdre dans les dédales de
ses structures tendues au milieu des forêts.
MARK DION
L’artiste
américain Mark Dion a réalisé un stand de tir forain aux couleurs éclatantes de
baraque de foire. Les stands de tirs forains nous font oublier le rapport à la
mort qu’il y a dans le tir. L’œuvre dans le contexte de l’exposition interroge :
est-on réellement apte à tirer pour obtenir cet objet de désir ?
Nich Hance
McElroy est un photographe de la côte ouest américaine, vivant entre Seattle et
Vancouver, il parcourt l’Amérique à la recherche de paysages et d’éléments
résumant la mythologie du « far West » : les frontières, l’air
frais, les grands espaces, la fuite, la liberté…
Patricia
Cartereau manipule à la fois la peinture, le dessin et l’aquarelle. Sous
la beauté formelle, la fragilité des œuvres, la récurrence du monde de
l’enfance, surgissent la violence des rapports humains et l’inquiétante menace
que représente le monde qui nous entoure.